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Afin de ne pas tomber dans l'anarchie totale, les eldars noirs possèdent, comme tous les peuples, une organisation des pouvoirs. Cette organisation s'est développée au fil de l'histoire de Commoragh pour finir par se stabiliser, même si des protestations s'élèvent toujours. Nous allons donc pouvoir constater que les eldars noirs répartissent les trois pouvoirs d'une manière assez commune.
Commençons avec le pouvoir exécutif qui comprend la protection des biens et des personnes. Un eldar noir protège ces biens et la communauté eldar noir se protège afin de survivre, voyons de quelle manière. Mais avant, il est judicieux de savoir à quoi correspond la notion de biens. Pour un eldar noir, un bien peut être matériel ou immatériel.
Les biens matériels regroupent tout ce qui est palpable, physique et qui, selon la culture eldar noir, ne possède pas d'âmes ou de grands intérêts. C'est pourquoi dans cette catégorie nous remarquons la présence de mobiliers, d'immobiliers (les tours, les hangars et autres structures), d'armes, de véhicules, mais aussi d'esclaves. Un esclave n'est rien d'autre qu'un bien dans le cas où il ne dépasse pas sa condition. Nous reviendrons plus tard sur l'exception d'esclaves devenant une personne, quittant par conséquent sa condition de biens.
Les biens immatériels comprennent la mémoire et la culture, quelle soit eldar noir ou étrangère.
Penchons nous donc dans un premier temps sur la protection des biens matériels. A Commoragh, la théorie veut que chacun soit responsable de ses biens, seul. Naturellement, à grande échelle, cela se révèle impossible. Par conséquent, les eldars noirs se regroupent en Cabales ou en Cultes et peuvent avoir en charge plus de biens. De plus, il est plus aisé d'obtenir d'autres biens à plusieurs que tout seul. Vient donc la question de qui est responsable de quel bien. Les eldars noirs ont opté pour la facilité en choisissant un système communisme. Au sein de chaque Cabale (ou Culte), les biens matériels peuvent être utilisés par tout le monde dans la mesure des compétences de chacun. Un pilote pourra se servir d'une arme mais un simple guerrier gérera plus difficilement la conduite d'un véhicule. La responsabilité va donc à l'utilisateur du moment. Concernant la question de l'entretien, elle est laissée aux soins de la communauté. Comprendre Cabale ou Culte Un individu peut décider de s'en occuper de son propre chef.
Toutefois, si une négligence est avérée, alors les supérieurs hiérarchiques peuvent sévir et imposer des consignes. Les consignes sont appliquées pour le groupe sous la responsabilité du supérieur. Pour plus de précision concernant l'organisation hiérarchique, un récapitulatif suivra. Ces consignes devront s'accorder à l'intérêt de la communauté, les supérieurs évaluant cet aspect. Dans le cas où les ordres deviendraient hors la loi, les incubes entrent en action. Mais c'est là un autre aspect qui concerne le pouvoir judiciaire.
En somme, il faut voir Commoragh comme un ensemble de communauté agissant dans leur propre intérêt, protégeant leurs biens matériels, leurs décisions étant tout de même bridées par la Loi eldar noir.
Observons par la suite la gestion des biens immatériels. Les eldars noirs attachent une grande importance au passé et ne désirent aucunement perdre leur histoire. C'est à cette fin qu'ils conservent toute trace écrite et tente de rédiger un maximum d'informations, les archivant soigneusement.
Pour ce faire, certains eldars noirs vouent leur existence au rapport du moindre événement, à sa transcription et à son archivage, l'ouvrage terminant dans une des nombreuses tours bibliothèques ou dans les réserves d'une tour autre, souvent au sous-sol. Ces eldars noirs archivistes ne sont autre que des tourmenteurs, habituellement voués à torturer les esclaves ou les prisonniers. Lors de leur apprentissage, il leur est offert la possibilité de s'orienter vers une section littéraire. C'est alors une véritable déferlante de textes, de pictogrammes, de codes, d'ouvrages millénaires et de dissertations à la longueur impressionnante, les professeurs gardant à l'esprit qu'un tourmenteur doit … torturer.
La souffrance chez les archivistes est du côté des eldars noirs, tellement la masse de travail est harassante. Peu se destinent à cette voie, généralement perçue comme inférieure par le peuple. Au contraire des hauts responsables qui savent pertinemment que ces êtres avides de savoir et chargés d'histoire peuvent se révéler cruciaux dans certains cas. En effet, connaître le passé d'un Cabale que l'on s'apprête à affronter peut être déterminant. Si au cours de son existence, le seigneur en charge a commis des impairs, il est judicieux de le rappeler aux hommes, dans le seul but de créer la confusion. Ainsi, le Cabale se détruira de lui-même, sans qu'il y ait besoin de combattre. Ce genre d'application est souvent usité par les communautés de grande envergure désirant évincer des rivaux trop puissant militairement.
Outre son utilisation militaire, les archives servent à la mémoire collective, primordiale pour les hautes instances. Comprendre l'aristocratie, les familles eldar noir présentent depuis longtemps Si les nouvelles générations d'eldar noir finissent par se désintéresser du passé pour ne plus que jouir de l'avenir, au grand daim des familles aristocratiques, ces dernières savent qu'il faut connaître son histoire afin de ne pas répéter les erreurs du passé. Et quelles erreurs ils ont commises ! Leur frère de sang, les Eldars, trop orgueilleux, ont provoqué la colère d'un Dieu Noir qui punit leur insolence durement en créant le peuple eldar noir, voué à disparaître. Les anciens savent qu'il leur faut racheter leur faute en répandant la souffrance, mais les plus jeunes oublient cet aspect pour ne se concentrer que sur leur plaisir personnel.
La mission des tourmenteurs archivistes est donc vitale pour la survie du peuple. Mais elle est aussi difficile, les informations obtenues étant souvent erronées. Il est compréhensible qu'un Cabale refuse de livrer des données la concernant puisqu'elle ne tient pas à voir ces données utilisées contre elle plus tard.
C'est pourquoi les tourmenteurs archivistes font appel aux Ombres.
L'existence des Ombres est presque un mythe, c'est pourquoi elle sera détaillée dans un autre article. Dans notre cas, il est juste utile de savoir que ces Ombres fournissent des informations fiables à 95% sur n'importe quel sujet. Il est nécessaire de les payer et de les payer cher. Leur discrétion effraye la majorité des eldars noirs, même les plus hauts responsables. Leur rôle se limite à la recherche et à la vente d'informations en tous genres.
Ainsi s'organisent les eldars noirs pour protéger leurs biens. Une dernière précision vous est offerte concernant les signes distinctifs des différentes classes mentionnées.
En ce qui concerne la protection des biens matériels, il n'y a aucun signe distinctif, la différence se fait par les grades et cet aspect sera détaillé dans un autre article.
Par contre, les tourmenteurs archivistes se démarquent de leurs confrères par le symbole d'un livre ouvert sur leur épaulière, d'une longue chaîne leur ceinturant les hanches et enserrant leur longue toge sombre. Pas de fantaisie pour ces tourmenteurs qui arborent souvent des faces livides à force de passer trop de temps à lire ou écrire sur des parchemins. Car bien que le format numérique existe à Commoragh, les versions manuscrites sont privilégiées, entraînant un aménagement particulier pour les bibliothèques, seuls lieux à Commoragh où toutes les lumières sont des lampes tamisées et non pas des torches et des chandelles. Hormis leur toge sombre et leur épaulière arborant un symbole, les tourmenteurs archivistes portent à leur doigt une chevalière qui désignent leur appartenance à un corps de métier protégé par la loi. De plus, ils peuvent porter une seconde chevalière si ils sont affiliés à un Culte en particulier. (les Cabales n'ont pas le droit de posséder un tourmenteur, mais ils peuvent en consulter).
Quant aux Ombres, personne ne connaît leur véritable visage, ils se déplacent dans l'ombre, comme leur nom l'indique et sont toujours environné de ténèbres.
Passons à la protection des personnes. Il est préférable de rappeler ce que cette catégorie implique, à savoir des êtres libres de circuler au sein de Commoragh. Les esclaves sont donc exclus de ce genre mais les invités étrangers, humain ou autre, en font parti.
Pour les eldars noirs, le meilleur moyen de se protéger est de se réunir en Cabales ou en Cultes. Effectivement, appartenir à un groupe garantit la survie de l'individu car les membres se protègent entre eux, dans un sentiment de fraternité. De plus, lors de l'intégration à une communauté, le seigneur qui en a le commandement devient responsable de ses membres, du moins, indirectement. Plus précisément, c'est le supérieur hiérarchique direct qui détient le pouvoir de protéger ses subalternes. Les moyens mis à sa disposition pour accomplir cette mission sont équivalents à son grade. Toutefois, il agira toujours dans l'intérêt de la communauté dans son ensemble plutôt que privilégier un membre en particulier. C'est pourquoi il n'est pas rare de voir un groupe abandonner un guerrier sans remord parce qu'il a été décidé qu'aller le secourir reviendrait à mettre en danger toute la communauté.
La prise de décision se fait donc par le supérieur hiérarchique, selon le niveau d'implication de la décision. Ce système s'apparente par conséquent à une organisation par vases communiquant.
Par exemple : dans le cadre d'une escouade, c'est le sybarite le responsable. Pour un Cabale, ça sera le voïvode. Si le choix à faire implique beaucoup trop, le voïvode tranchera. Sauf si sa décision va à l'encontre des lois et alors ce sont les incubes qui entrent en jeu.
Il est donc raisonnable de dire que ce sont les incubes qui auront toujours le dernier mot.
En conclusion, les eldars noirs se protègent les uns des autres, comptant sur leur supérieur pour prendre les décisions adéquates.
Ce qui nous amène à considérer la hiérarchie eldar noir dans sa globalité. Voici donc ci-après le récapitulatif des différents rangs possibles, du moins important au plus haut poste :
Esclave. Parmi les esclaves, il existe une organisation interne. En effet, un esclave obéissant et soumis sera promu et obtiendra des privilèges, comme une meilleure nourriture, un lit plus douillet, des habits etc. Il est même possible qu'un esclave obtienne la charge d'une groupe d'esclaves. Cependant, si le groupe commet une erreur, le responsable payera de sa personne. Un esclave intelligent et prouvant sa valeur peut même se voir attribuer des armes et devenir guerrier. Au cours de l'histoire de Commoragh, un esclave est même parvenu à se hisser au rang de voïvode. Il a marqué les esprits par son courage et son insolence et sa gloire perdura plusieurs années, jusqu'à ce qu'une alliance de Cabales eldar noir le fasse taire à jamais.
Sybarite/succube. Un sybarite n'est rien d'autre qu'un chef d'escouade. Une escouade peut aller de 10 jusqu'à 20 guerriers. Il en va de même pour la succube qui dirige une escouade de guerrières, mais dans le cadre d'un Culte.
Artisan. Un artisan est un eldar noir qui utilise son savoir pour créer un produit souvent unique. La méthode de fabrication n'a rien à voir avec le travail à la chaîne, l'artisan étant un maître dans son art. Cette maîtrise explique aussi le prix de ses créations. Par son savoir, un artisan est respecté.
Invité/étranger. Tout être non eldar noir est respecté et peut se voir offrir des postes à grandes responsabilités si il prouve son mérite par des actions dignes du courant de pensée eldar noir. Cette règle s'applique pour les invités à Commoragh ou les relations diplomatiques. Sinon, les eldars noirs sont sans pitié et n'hésitent pas à torturer les autres.
Incubes. Responsables du respect de la Loi ainsi que des morts Ces êtres étranges à la discipline de fer possède une grande importance dans la vie et l'organisation des eldars noirs. Si le Vaisseau-Monde n'est pas encore entièrement à feu et à sang (même si ce n'est pas loin), c'est bien grâce à eux.
Tourmenteur. Ces eldars noirs peuvent choisir deux voies. L'une conduit à la torture d'esclaves et permet d'asseoir son pouvoir au sein d'un Cabale ou d'un Culte, car leur talent est très utile pour soutirer des informations. L'autre conduit aux archives et permet d'obtenir une garantie de survie car ils possèdent le pouvoir sur le passé.
Maître tourmenteur. Simplement des tourmenteurs passés maître dans leur art, ils peuvent avoir des disciples et une garde rapprochée au même titre que les voïvodes. Cependant, ils ne peuvent commander à un Cabale ou à un Culte.
Voïvode/Grand Voïvode/Lord. Tous commandent un Cabale ou un Culte (ils peuvent être donc mâles ou femelles). La seule différence réside dans l'importance du groupe et du mérite gagné.
Maître Lord. C'est le plus puissant eldar noir. Il préside le Conseil des Cabales et commande à tout Commoragh. Sa place est autant convoitée que dangereuse.
Après ces précisions sur le pouvoir exécutif, attardons nous à la répartition du pouvoir législatif au sein de Commoragh. Le pouvoir législatif consistant à l 'élaboration des lois qui régiront toute la communauté eldar noir.
Cela peut paraître étrange mais oui, il existe des lois sur Commoragh qui gouverne les eldars noirs. Seulement, ces lois ne sont appliquées que sur le Vaisseau-Monde et même en son sein, certains n'en tiennent pas compte. Plutôt que les présenter, nous allons voir comment ces lois sont créées.
Les propositions ne peuvent émaner que d'un voïvode ou d'un rang équivalent ou supérieur (ce qui ne fait pas grand monde) qui siège au Conseil des Cabales. Tout se déroule en ce lieu quasi sacré et sacrément gardé.
Les séances commencent toujours de la même manière.
1)Les membres du Conseil arrivent par l'une des quatre entrées et se délestent de leurs armes en les confiant aux incubes, gardien des lieux.
2)Ensuite, ils prennent place selon leur envie. Il n'est pas obligatoire de prendre le même siège que la séance précédente, chacun choisissant. Cela peut conduire à des tensions vite résolue par l'intervention d'incubes qui rappellent une des règles des lieux : le calme doit régner.
3)Une fois que tout le monde a pris position, le maître de cérémonie, un incube, déclare l'arrivé du Maître Lord. La disposition de la salle en demi cylindre où le président se trouve au centre fait que les participants encerclent le Maître Lord. Seulement, son arrivée se fait par un ascenseur qui l'élève jusqu'à sa plate forme où il tiendra le conseil et ce, toujours debout.
4)Après cette arrivée, la séance commence. Chacun expose ses points de vue, ses doléances, ses idées. La prise de parole se fait une réclamation au maître de cérémonie, par une signe de la main. L'incube en charge retient donc les demandes et les transmet au fur et à mesure au Maître Lord. Ainsi, les discours ne sont pas perturbés, du moins, en théorie. Parfois, la situation ou les propos font tellement réagir qu'un climat anarchique s'installe et tout le monde en profite pour s'exprimer, transformant le Conseil en une ridicule basse cour. Dans ces cas là, les incubes sont chargés de rétablir le calme. Il est à noter que les incubes sont les seuls à conserver leurs armes, leur argument étant donc à prendre au sérieux.
Après cet aperçu du déroulement des séances, il convient de connaître la manière dont une loi se construit.
Lorsqu'une proposition de loi est faite, elle se doit d'être structurée et présentée avec clarté. Une fois l'exposée terminée, le Maître Lord donnera son avis, puis demandera l'avis des autres. Si la loi doit être appliquée rapidement, elle sera soumise au vote dans l'instant. Dans le cas contraire, elle sera soigneusement rédigée et réexaminée par le Maître Lord et un exemplaire sera fourni pour chaque membre afin qu'elle soit correctement étudiée. A la séance suivante, les corrections éventuelles seront exposées et l'on décidera d'un vote.
Dans les deux cas, le vote se fait à la majorité, par boule noire ou blanche. Il est possible de ne pas voter. Si il y a égalité ou incapacité de trouver un accord, la loi peut être oubliée ou au contraire forcée, c'est à dire que le Maître Lord décide de son application. En effet, il possède le droit de veto.
Le système de vote se révèle plutôt simpliste mais efficace.
L'élaboration ayant été analysée, il n'est pas négligeable de se renseigner sur l'identité des membres de ce Conseil souverain.
Les membres du Conseil sont choisis selon leur mérite, leur fait d'armes, d'où l'importance des tourmenteurs archivistes. Leur nombre n'est pas contraint, mais il ne peut y en avoir plus de 132 (c'est le nombre de places disponibles dans la salle. Ce chiffe n'a jamais été atteint)
Les Maîtres Lord se succède de père en fils pour le moment, étant donné qu'il n'y en a eu que deux. Toutefois, le pouvoir en place ne semble pas entièrement stable et les complots abondent pour faire tomber l'actuel dirigeant. Qui parviendra à survivre dans cette course au pouvoir ?
Une ultime précision se rapporte à la fréquence des Conseils. Etant donné qu'il est difficile de voir tous les membres présents à la même période à Commoragh, les séances sont déclarées lorsqu'il y a au moins 10 demandes. Ces demandes de réunion sont transmises au Maître Lord qui décidera si oui ou non le Conseil vaut la peine d'être appelé. Si oui, alors des invitations à se réunir seront transmises par coursiers à tous les membres.
Une remarque peut être soulevée : pourquoi parle t on du Conseil des Cabales et pas du Conseil des Cultes ? Bien que certains membres appartiennent à des Cultes, le Conseil n'en porte pas la marque. La raison de cette omission est historique. Le Conseil a été créé par Ire Nat Zadh' Ik et ne réunissait initialement que des Cabales. Par la suite, des Cultes sont venus s'y greffer mais le Maître Lord Zadh' Ik a refusé de modifier le nom. Depuis, aucun décision a été prise pour changer cela.
Maintenant que les lois sont écrites, il faut que quelqu'un veille à ce qu'elles soient respectées. C'est le travail des incubes. Du moins, d'une partie du corps incube. Au sein d'un Cabale, ils surveillent et agissent si une loi est enfreinte.
Les incubes ont parfaitement le droit de mettre à mort un seigneur si ils jugent que ce dernier n'agit pas dans l'intérêt du Cabale ou si sa manière d'agir n'est pas en accord avec la pensée du Conseil.
La décision d'évincer le seigneur est prise d'un commun accord et ne souffre d'aucun préavis. Il est possible que les guerriers n'admettent pas la mort de leur seigneur mais lorsqu'ils prennent le temps d'écouter les incubes, ils reconnaissent leur erreur et ils leur faut choisir un nouveau seigneur.
Ce qui nous amène à nous demander comment les voïvodes sont choisis.
Un guerrier peut tout à fait se proclamer Voïvode, ou même Lord. Si il survit à la suite de cette proclamation, alors il tient son rang. Dans le cas contraire, ce n'est plus son problème, puisqu'il est mort. La sélection est aussi simple et mortelle que cela. Il suffit de se dire seigneur, qu'un groupe vous suive et que vous surviviez. La suite n'est affaire que de ruses et de coups d'éclats. Il est aussi possible de tuer le tenant du titre et de se l'approprier. Là encore, si vous survivez, le titre vous revient. Une dernière option consiste à se faire remarquer par un coup d'éclat, une action magistrale qui se doit d'être honoré. Alors le Conseil peut décider de vous octroyez un titre à la hauteur de votre mérite.
Ainsi s'achève la présentation du système d'organisation des pouvoirs à Commoragh. Nous retiendrons que les eldars noirs fonctionnent par communauté dont les membres se soutiennent, que le Conseil des Cabales établit les lois et donne les titres tandis que les incubes veillent à leur application et les tourmenteurs archivistes conservent l'histoire des eldars noirs intacte.
Combien de temps ce système tiendra ? Nul ne le sait ...
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