Steam-Machine.com

Ecritures


Posté le 13/08/12 à 22h 57min 42s par Hugar

Il existe deux modèles de représentation graphique de la communication en Samræmite :

  • Le système glyphique
  • Le système littéral

 

  1. Le système glyphique

Le premier modèle d'écriture s'appuie sur l'utilisation d'un nombre quasi-infini de symboles pictographiques -- simples ou complexes, appelés glyphes (tákn en Samræmite).

Chacun de ceux-ci  a une signification bien précise, généralement sous-entendue dans la représentation elle-même, en faisant appel notamment aux symboles courant Samræmite. Cependant, la manière de dessiner tel ou tel glyphe n'est pas codifiée et est laissée à l'entière liberté de son dessinateur. C'est pour ça qu'il existe un nombre presque infini de glyphes, dans le sens où chacun peut inventer une nouvelle manière de dessiner un glyphe, dans la limite de la compréhension bien sûr, le but étant de communiquer, donc de faire comprendre un message.

Les glyphes logographiques (ceux qui représentent un mot ou un concept par le dessin) sont dessinés de deux manières selon leur sens :

  • Les choses "matérielles" (concrêtes, qu'on peut potentiellement toucher) sont représentées dans un cercle (écrits en minuscule, ex: eau),
  • Les choses "immatérielles" (les concepts, les verbes, etc...) sont représentées dans un carré (écrits en MAJUSCULE, ex : EAU),

A titre d'exemple, voici quelques glyphes de base tels qu'ils sont le plus courament dessinés :

Ici, ce ne sont que des glyphes carrés, c'est-à-dire des idées, des concepts.
Par exemple, signifie l'eau dans son concept (l'élément), tandis que représente l'eau physique, qu'on peut toucher.

 

Il est également possible de combiner plusieurs glyphes (plusieurs idées) pour en faire un nouveau. Par exemple :

On a ici plusieurs exemples d'assemblages de glyphes :

1/ TEMPS + VOIR = RÊVER (Où on "voit le temps" = "on peut tout voir")

2/ TEMPS + JOUR + NUIT = VIE (Le temps entre le jour et la nuit, métaphores de la naissance et de la mort)

3/ TEMPS + VOYAGE = SOUVENIR (où on voyage dans le temps, on se souvient)

4/ CIEL + EAU = pluie (l'eau qui tombe du ciel)

On peut remarquer que dans le dernier exemple, on "additionne" deux glyphes de concept pour en former un matériel.

 

  1. Le système morique

Le second système d'écriture samræmite est dit morique, c'est-à-dire qu'il utilise un alphabet utilisant des mores et des lettres. Dans notre alphabet latin, une lettre est égal à un son simple (p = [p'], i = [i], etc...), mais dans l'alphabet samræmite, une lettre (ou plutôt un caractère) est égal à une more, c'est-à-dire une combinaison de deux sons simples : une syllabe (on parle également de syllabaire) :

Ce syllabaire est très régulier, dans le sens où chaque caractère est formé du caractère de la voyelle et du caractère de la consonne sans trop de déformation, par exemple :


Cadres d'utilisation, phrase et exemples


Posté le 18/08/12 à 20h 26min 49s par Hugar

Comme vu précédement, le samræmite utilise deux systèmes d'écriture ; le premier reposant sur l'utilisation de symboles idéographiques en grand nombre, et le second utliisant des caractères moriques réguliers.

Voyons maintenant quand et comment sont respectivement utilisés ces deux systèmes.

  1. Système glyphique (ou système mixte)

    1. Cadre d'utilisation

Le système glyphique peut-être utilisé dans la vie de tous les jours, cependant, on préfère l'utiliser dans un contexte poétique, artistique ou officiel, de par sa nature à laisser large le champ d'interprétations possibles.

Ont utilise alors le système glyphique pour les Ljoð, les inscriptions officielles ou sur les ouvrages d'art, etc...

  1. Construction de phrase

Pour construire une phrase, chaque idée est représentée par un groupe de symboles avec un glyphe principal et 4 emplacements de symboles périphériques qui peuvent accueillir d'autres glyphes ou des mots écrits avec l'alphabet syllabique. Il est tout de même rare que tous les emplacements soient utilisés.

Le glyphe central (3) représente l'idée principale du groupe. Le premier emplacement (1) est utilisé comme élément de ponctuation, de lien avec les groupes précédents ("ainsi", "mais en fait", etc...). Le second (2) a une influence sur le glyphe principal en lui conférant une quantité ("trois", "beaucoup", "aucun"...) et/ou une qualité ("grand", "rouge", "terrifiant"...) et/ou un indicatif de position ("sur", "dans", "à côté de"...).
Le troisième emplacement (4) joue le rôle de lien entre le glyphe principal et le dernier emplacement ("jusqu'à", "dans le but de"...) ou, plus généralement, d'action sur le glyphe principal, comme une répétition, un négation, etc.
Enfin, le dernier emplacement (5) est réservé à la conséquence, au but ou à un complément du glyphe principal.

Bien sûr, il s'agit là d'un schéma-type, auquel toutes les phrases ne peuvent pas répondre. Il est donc possible "d'aménager" cette structure tout en faisant un lien logique entre le sens et la représentation visuelle. Prennons par exemple la phrase suivante :

Eins og ís og vatninu - Comme se pose la glace sur l'eau

Ici, l'emplacement (1) accueille le lien avec la phrase précédente "comme". Le glyphe principal est "GLACE", par contre, contrairement au modèle standard, c'est à l'emplacement (4) que se situe l'information de position ("sur"), se référant cette fois-ci au glyphe principal et non au glyphe d'une phrase précédente (c'est pourquoi il est en (4) et non en (2)). Enfin, rien de particulier pour l'emplacement (5) qui contient le complément d'objet direct du glyphe principal (enfin si, on peut remarque qu'ici le glyphe "eau" est rond et non carré comme "GLACE" : il s'agit d'une licence poétique pour montrer que c'est le concept de la glace (concept de l'immobilité et de la stabilité) en opposition avec l'eau physique, matérielle -> c'est une métaphore pour dire qu'une chose muable devient une chose immuable).

 

  1. Système morique

    1. Cadre d'utilisation

Le système morique (syllabique) s'utilise quant à lui beaucoup plus quotidiennement. Il sert à communiquer simplement, par simple lecture directe, afin de se faire comprendre, en évitant les possibilités d'interprétation et d'ambigüités artistiques propres au système glyphique.

 

  1. Construction de phrase

Il suffit d'écrire la phrase samræmite de gauche à droite en utilisant l'alphabet morique. Par exemple :   (Ég heiti Hugar og ég elska epli - Je m'appelle Hugar et j'aime les pommes)

Cependant, lorsqu'on écrit dans les þjótaSorte de livre fait de lattes de joncs ou bambous reliés entres elles., on écrit de haut en bas et on lit les phrases de droite à gauche :

 

 

 

 

 


Utilisateur non-identifié

Non-identifié !
Connexion
Inscription


Rechercher :